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EN ROUTE VERS LA GREEN SUPPLY CHAIN

  • par Jeffrey Pourquier .
  • 26 août, 2019


  • 1- ACCORD MONDIAL SUR LA REGULARISATION DES EMISSIONS DE CO2

Les échanges internationaux qui, en 2017, ont augmenté de 4,7%, privilégient toujours largement le transport par voie maritime, principalement pour des raisons de coûts (très bas) et de volumes disponibles (très élevés).

Aujourd’hui, l’immense majorité des navires de commerce naviguent au fioul lourd, particulièrement polluant puisqu’il émet des quantités de souffre 3 500 fois supérieures au gazole utilisé par les automobiles.

Le retard est considérable, et de plus en plus d’entreprises engagées dans une démarche écoresponsable pourraient se détourner de ce mode de transport tant il pèse lourd dans le bilan carbone...

Les armateurs vont donc devoir inciter les constructeurs à leur proposer des solutions plus "eco-friendly" en proposant des alternatives au fioul lourd.

Certains armateurs sont déjà engagés dans cette voie, tels CMA-CGM qui a commandé des porte-conteneurs fonctionnant au gaz naturel liquéfié.

D’autres, comme Maersk, jugent ces alternatives encore trop coûteuses.

Dans un secteur, qui peine encore à sortir d’une crise sans précédent, les compagnies maritimes engageront-elles les investissements nécessaires ?

Sans mesures contraignantes, il est peu probable que le mouvement soit unanime... La mise en application de cet accord devra donc être surveillée de près.

Les importateurs / exportateurs européens pourraient à terme être impactés, car les mesures en faveur de la limitation de l'empreinte carbone auront un coût qui sera probablement reporté sur les taux de fret ALL IN.

A moins que, développées à grand échelle, les alternatives deviennent rapidement rentables... Ce qui nécessiterait une coopération internationale de grande ampleur, associée à des investissements massifs des Etats dans la recherche.

L’Organisation Maritime Internationale (OMI), composée de 173 pays membres, s’est réunie en Avril 2018 à Londres pour la 72ème session du Comité de protection du milieu marin : à l’issue de cette réunion, l'engagement a été pris de diminuer la pollution en imposant une réduction d'au moins 40% des émissions de gaz à effet de serre (GES) à la tonne par kilomètre d'ici à 2030, puis 70% d'ici à 2050.

Certains états tels que l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis se sont montrés réticents lors des négociations. A l’inverse, certains pays du Pacifique et de l’UE étaient plus ambitieux et poussaient pour adopter une réduction de 70% à 100% des émissions de CO2 d'ici 2050.

La feuille de route signée, il faut maintenant se pencher sur la mise en place d’actions concrètes et trouver des alternatives pour arriver aux objectifs fixés….


  • 2- LA NORME IMO 2020

L’organisation Maritime Internationale (IMO) a défini une nouvelle règlementation mondiale sur la teneur en souffre des combustibles marins, surnommée :

  "IMO Sulphur 2020"

Les Objectifs de la norme IMO 2020 :

- Améliorer la qualité de l’air rejeté par les navires

- Limiter les impacts du fret maritime sur l’environnement et la santé

- Etendre les zones de contrôles des émissions auparavant limitées à l’Europe du nord , la mer Baltique et l'Amérique du nord.


Ce qui change au 1er janvier 2020 :

Toutes les zones maritimes mondiales ne devront pas excéder 0,5% de teneur en souffre dans l’air (contre 3,5% en 2015)

Cette évolution constitue un véritable enjeu environnemental et technique pour les compagnies maritimes qui ont 3 possibilités d’y répondre :

- Utiliser le diesel marin (2 fois plus cher que le carburant naturel)

- Utiliser des systèmes de retraitement des fumées appelés « scrubbers »

- Utiliser des énergies alternatives comme le gaz naturel liquéfiés (GNL)

par Arnaud JUHEL 08 déc., 2020
Le transport exceptionnel est une spécialité du transport de marchandises qui intéresse de nombreux secteurs de l’économie pour l’acheminement des pièces hors gabarit qu’ils fabriquent ou utilisent :
par Claudia Lett 15 juin, 2018

Fin 2017, TPI a réalisé le transport d’un transformateur de puissance et de ses accessoires depuis Lyon jusqu’en Arabie Saoudite.

Un transport hors normes, le colis principal pesant 318 tonnes !

La sortie de l’usine s’est faite en remorque routière 16 lignes 3 files, pour embarquement sur une barge Roro à destination de Fos Sur Mer, ou l’embarquement s’est fait en transbordement direct sur un navire colis lourd.

Destination port de Dammam, pour un réacheminement routier jusqu’à la destination finale, incluant le déchargement.

L’expédition comprenait :

-      1 transformateur Dimensions 10,68 x 4.07 x 5.68 m

-      18 colis


par Arnaud Juhel 15 juin, 2018

Votre marchandise est précieuse. Un accident n'est jamais à exclure car le transport comporte toujours un risque.

FORMALITES ESSENTIELLES A REMPLIR EN CAS DE SINISTRES

1. Prendre, provoquer ou requérir toutes les mesures conservatoires ou de sauvetage que nécessite la situation pour protéger les biens assurés ou limiter les dommages dont ils sont atteints.

2. Requérir l’intervention du commissaire d’avaries au plus tard dans un délai de 3 jours après la cessation de la garantie.

3. Conserver tous droits et recours contre les transporteurs et/ou tous autres tiers responsables pour pouvoir y subroger les assureurs.

4. Présenter la réclamation aux assureurs dans les plus brefs délais. Ne pas perdre de vue que toute action est prescrite par deux ans. (Article 32 de l’imprimé du 30 juin 1983)                                        


CONSERVATION DES RECOURS

Se conformer aux lois, usages et règlements locaux qui sont variables, mais en règle générale :

1. EN CAS DE DOMMAGES APPARENTS :

a). avant de prendre livraison des marchandises, faire sur le reçu de livraison des réserves précises en mentionnant les marques, numéros, nombre et poids des colis litigieux.

b). au plus tard dans les 24 heures de la livraison, confirmer ces réserves par lettre recommandée.

2. EN CAS DE DOMMAGES NE SE RÉVÉLANT QU'APRÈS LA LIVRAISON :

a). arrêter aussitôt le déballage et convoquer le commissaire d'avaries.

b). expédier sans délai une lettre de réserves recommandée au transporteur et/ou autre tiers responsable, l'informant des dommages constatés.

3. DANS TOUS LES CAS :

convoquer à l'expertise au besoin par lettre recommandée, le transporteur et/ou autre tiers responsable et en cas de refus de leur part de s'y faire représenter, provoquer une expertise judiciaire si les dommages sont importants.

AVARIE COMMUNE

Signer le compromis ou engagement à contribuer en faisant précéder la signature de la mention manuscrite suivante : "sous réserve de constater s'il y a lieu le principe même de l'avarie commune et les chiffres".

PIÈCES À FOURNIR À L'APPUI DE LA RÉCLAMATION À PRÉSENTER AUX ASSUREURS

POUR TOUTE RÉCLAMATION :

. Certificat d'assurance original.

. Copie des factures d'origine de la marchandise et des frais divers engagés.

. Titre de transport original.


EN OUTRE, AJOUTER À CES PIÈCES :

1. AVARIES PARTICULIERES

- Certificat du commissaire d'avaries

- éventuellement : constat du transporteur, note de poids, etc.

- Correspondance relative aux réserves faites contre les responsables.

2. COLIS NON DÉLIVRÉS

- Joindre en plus l'attestation de non-livraison délivrée par le tiers présumé responsable.

3. AVARIE COMMUNE

a). Contribution provisoire

- Reçu de contribution provisoire régulièrement endossé en blanc par la personne qui a versé la contribution.

b). Contribution définitive

- Extrait "parte in qua" du règlement d'avarie commune, signé du dispatcheur.

- Reçu de contribution définitive


4. PERTE TOTALE D'UNE CARGAISON A LA SUITE DE LA PERTE DU NAVIRE :

- Lettre de l'armement avisant le destinataire de la perte du navire.

- Extrait du manifeste établissant que les marchandises se trouvaient bien à bord, ou, à défaut, attestation du transporteur.


                                                            

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